Quand Pratis, le phocéen, campé à la proue de sa pentécontère,
découvrit les Calanques de Marseille, il n’eut de cesse de débarquer aux Goudes pour farnienter au cabanon. 2600 ans après, rebelote..! C’est notre tour..!
Nous attaquons la campagne des Calanques par une ascension au “Lapinodrome”, qui se trouve à un quart d’heure du cabanon, ce qui permet de “sauver” le samedi d’arrivée, consacré au voyage. En attendant la daube de Dame Nadine nous faisons le premier repas avec du riz au nuoc-mam, histoire de déniaiser les palais auvergnats (pas de cochon, pas de patates..! Aie..!)
Dimanche nous sommes au complet, flanqués de 6 futurs impétrants*, nous pouvons donner libre cours à nos turpitudes verticales : le Rocher de Saint Michel des Eaux aux Goudes ; la Calanque de Sormiou et son Bec ; Morgiou et le Crêt Saint Michel, son dièdre du Renard qui mène au droit de la grotte Cosquer, dont l’entrée à 35 mètres sous la surface de l’anse de la Triperie donne accès, par un couloir inondé, à la petite Chapelle Sixtine, que les artistes du paléolithique s’étaient concoctés, il y a quelques 27000 ans, histoire d’amadouer l’âme des aurochs qu’ils boulottaient.
“Couennes”, grandes voies, traversées maritimes (escalade au ras de l’eau) et voies historiques, comme celles du “Grec” (Georges Livanos) furent au programme.
La météo clémente, grâce à quelques soufflées du Mistral, nous permit d’être en action tous les jours et de profiter du cabanon des Goudes, ce petit paradis marseillais. Pour écrin à ce petit port de pêcheurs la mer bleue, le rocher blanc, où l’on espère, à l’ombre des ruelles, croiser la belle Mercédès, la fiancée d’Edmond Dantès.
Ce fut un bon et beau séjour…
Monique, Nadine, Roger, Michel.
*Evelyne, Catherine, Eui-Suk, Gilles, Philippe, Luc.
Les photos sont ICI
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