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Randonnées à Hyères et sur le littoral varois

Dimanche 29 mars réveil matutinal, pour cause de changement d’heure et remplir son devoir de citoyen, direction Hyères et une semaine de randonnée sur la côte varoise pour un groupe de randonneurs de l’ASPTT Clermont-Ferrand, Michelle est au volant du minibus de l’ASPTT. Mais d’abord arrêt à Landos où nous attend un petit groupe amis de randonneurs de « Tourisme en Pays de Cayres-Pradelles ». Les sacs à dos rangés dans la soute, Jean-Claude remplace Michelle au volant du minibus. Un petit vent du Nord a fini de nous réveiller. Bientôt ce sera la descente de la côte de Mayres, la température devrait monter. Peu de monde sur la route. Une aire de pique-nique sympathique et au soleil nous accueillera peu après Aubenas. A Montélimar direction les autoroutes du Soleil et La Provençale passage à Cuers et c’est l’arrivée. Le centre des Salins de Fontenay à Hyères, dans un joli parc fleuri par des mimosas, des arbousiers, des eucalyptus ainsi que d’autres arbres, sera notre base pour ce séjour. La différence d’altitude, de climat se fait sentir sur la végétation.
Gérard, Altiligérien d’origine, résidant à La Londe-les-Maures, vient nous rejoindre pour le diner. Il nous présente la région et le programme du séjour préparé à notre intention, et sera notre guide certains jours. Durant ce séjour nous allons admirer la végétation méditerranéenne si fragile, composé de chênes-lièges, vignes, oliviers, palmiers et de biens d’autres espèces du maquis.
Lundi matin, 8h15 départ pour la presqu’ile de Giens et La Tour Fondue pour prendre le bateau vers l’île de Porquerolles. La mer est agitée et le vent souffle. Le sentier que nous empruntons nous mène à la pointe du Langoustier, un restaurant réputé est sur notre passage, ouvert pendant la saison estivale ce n’est pas pour nous, nous avons nos casse-croûte. La côte est très découpée, la mer est grosse, le vent forcit, mais c’est un beau spectacle. Il faut s’accrocher sur les parois des falaises et tenir les couvre-chefs. Certains commencent à se poser quelques questions pour le retour en bateau. Effectivement il sera mouvementé, cela ajoute un peu de piment pour cette courte traversée.
Mardi sera un aller et retour bien venté, avec vues sur la mer les vignes, oliveraies, et le massif des Maures, en longeant la côte de la Londe-les-Maures au Fort de Brégançon, pas très loin une crique abritée du vent sera notre refuge pour le pique-nique, 2 ou 3 d’entre-nous recevrons une bonne douche d’une vague maline, pain trempé à l’eau de mer, pas fameux. Marcher sur le sable, grimper les rochers souvent, pour passer en dehors des vagues qui se montrent à chaque rafale, plutôt fatiguant. A l’arrivée au minibus nous sommes un peu saoulé par les bruits du vent et du ressac, les bleus du ciel et de la mer magnifiques pardonnent tout.
Mercredi matin dû à une indisposition, certains visages sont tirés, changement de régime sans doute. Le programme de la journée en sera modifié. Départ pour une petite ascension dans le massif des Maures avec Gérard, nous prenons un sentier vers le dolmen de Gautabry (ou Gaoutabry), avec le vent nous devrons précipiter le retour. Nous pique-niquerons, accompagnés d’un petit rosé du pays sur la terrasse de la maison de Gérard et de Nicole. Merci à tous les deux pour leur accueil. L’après midi nous nous contenterons d’une promenade en boucle entre vignes et bord de mer, avec un passage sur le port de Miramar, et retour par la promenade des Annamites. Un petit groupe ira découvrir la ville d’Hyères à travers ses rues, ses monuments, dont la villa Noailles et le jardin Saint-Bernard

Jeudi, notre guide est-là avant 9h00, nous partons pour le tour de la presqu’ile de Giens. Escalade pour accéder aux criques et pointes surplombant la mer. Le soleil est toujours avec nous, le vent aussi. De beaux panoramas à partir des pointes sur le golfe de Giens et le large. Dans une belle crique un groupe s’est déjà installé, il y a de la place pour tout le monde. La France est petite, un Ponot est avec ce groupe de St-Tropez et de quoi parlerons-nous, de la Haute-Loire, il pensait que nous mangions des lentilles !!!
Vendredi, randonnée dans l’arrière pays vers Collobrières, nous montons à Notre-Dame-des-Anges, la chapelle aux vœux, altitude 768m, c’est un des plus haut sommet du massif des Maures. Le site est sauvage. Nous découvrons un magnifique panorama sur la rade et les îles d’Hyères, les Alpes. Rançon du progrès : une énorme tour de télécommunication est accolée à l’arrière du couvent. Nous redescendons pour suivre une piste forestière, tracé dans le maquis que le GR9 emprunte. Quelques solitaires ont investi les lieux, bien équipés de panneaux solaires et groupes électrogènes. L’agitation du monde est bien loin. A une dizaine de kilomètres, une merveille d’architecture s’offre à nous le monastère de La Verne, une ancienne chartreuse. Fondé en 1 170, les bâtiments de cet imposant édifice ont été restaurés grâce au mécénat. Une trentaine de religieuses (de la congrégation des sœurs de Bethléem) assure la survie de la communauté en sculptant et peignant. En ce jour de Vendredi-Saint, agréable surprise à l’entrée, la visite est gratuite. Sur le retour, passage obligé à Collobrières, La confiserie Azuréenne spécialiste du marron glacé est ouverte, tout le monde est d’accord pour la visite, et quelques achats. On se laisse tenter devant les bacs à glace. Il est presque 18h 00 depuis la pause casse-croûte les estomacs se sont creusés. Ce n’est pas tous les jours que nous dégustons une glace aux marrons glacés.

« De Cogolin à Collobrières, sur le beau chemin du haut, l’homme n’a guère osé suivre la forêt. A l’automne, les châtaignes mûres roulent et se perdent sur les pentes impraticables, et si l’on vous montre au loin, prisonniers des chênes-lièges refermés, les restes d’un monastère, on vous dit aussi qu’aucun ne mène plus aux ruines de l’abbaye de la Verne… ».

(extrait de Midi sévère, du recueil Prisons et Paradis de Colette)

Il faut revenir au centre pour 18h30 une dégustation de vins du pays nous attend, déjà un peu de retard. Le diner servi pour 19h30 va être retardé à 20h00 pour savourer un aïoli. Le séjour est terminé. C’est sous un grand soleil que nous regagnons nos foyers. D’abord une halte à Landos pour un au revoir aux altiligériens, les Clermontois finissent la route. Prêts pour une prochaine fois.

Les randonneurs de l’ASPTT Clermont-Ferrand

Quelques souvenirs de ce séjour

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